|
Fer
Autres noms : carbonate ferreux, fumarate
ferreux, gluconate ferreux, sulfate ferreux, citrate ferreux, succinate
ferreux, sulfate ferreux, Fe.
Indications

|
En cas de carence en fer - Améliorer les performances
sportives et contribuer à combattre la fatigue. |

|
En cas de carence en fer - Contribuer à améliorer les
performances intellectuelles chez les enfants et les
adolescents. |
Voir
la signification des symboles et les critères de classification
utilisés
Note. La supplémentation en fer a d'autres
usages thérapeutiques reconnus ou potentiels qui relèvent d'un suivi
médical. En voici quelques-uns : - Traiter l'anémie
ferriprive (attribuable à une carence en fer). - Prévenir une
déficience en fer durant les menstruations chez les femmes ayant subi un
pontage gastrique de type anse en Y. - Soulager la toux sèche
associée à certains médicaments utilisés pour traiter l'hypertension
artérielle et l'insuffisance cardiaque (inhibiteurs de l'enzyme de
conversion de l'angiotensine). - Prévenir la chute du taux
d'hémoglobine à la suite d'une intervention chirurgicale.
Posologie
- Avant d'opter pour la supplémentation, privilégier une
alimentation fournissant suffisamment de fer (voir la section
Sources alimentaires).
- La supplémentation en fer doit se faire sous la surveillance d'un
professionnel de la santé. En effet, les experts s'entendent de plus
en plus pour déconseiller la supplémentation en fer à moins qu'une
déficience n'ait été clairement diagnostiquée par un test mesurant le
taux de ferritine et le taux d'hémoglobine.
- Quand la supplémentation est de mise, on recommande de prendre les
suppléments de fer après un repas contenant des sources de
vitamine C afin d'en améliorer l'absorption.
Apport nutritionnel recommandé en fer |
Âge |
Hommes |
Femmes |
de 0 à 6 mois |
0,27 mg* |
0,27 mg* |
de 7 à 12 mois |
11 mg |
11 mg |
de 1 à 3 ans |
7 mg |
7 mg |
de 4 à 8 ans |
10 mg |
10 mg |
de 9 à 13 ans |
8 mg |
8 mg |
de 14 à 18 ans |
11 mg |
15 mg |
de 19 à 50 ans |
8 mg |
18 mg |
plus de 51 ans |
8 mg |
8 mg |
Femmes enceintes |
- |
27 mg |
Femmes qui allaitent |
- |
9 mg (plus de 18 ans) 10 mg (18 ans
et moins) |
Source : Dietary Reference Intakes for
Vitamin A, Vitamin K, Arsenic, Boron, Chromium, Copper, Iodine,
Iron, Manganese, Molybdenum, Nickel, Silicon, Vanadium, and
Zinc, 2000. Food and Nutrition Board, Institute of Medicine.
Ces données sont le résultat d'un consensus entre les autorités
canadiennes et américaines. * En l'absence de données
scientifiques suffisantes, les autorités ont fixé, non pas un apport
nutritionnel recommandé (ANR), mais un apport suffisant (AS). L'apport
suffisant en fer repose sur les apports moyens observés chez les bébés
nord-américains en bonne santé.
Description
Le fer existe sous deux formes principales : le fer
héminique, présent dans les aliments de source animale, est
facilement métabolisé par l'organisme, tandis que le fer non
héminique (présent dans les aliments de source végétale) est
moins bien absorbé. Le taux d'absorption moyen du fer héminique est
d'environ 25 % (de 15 % à 35 %) tandis que celui du
fer non héminique est d'environ 5 % (de 2 % à 20 %).
La différence d'absorption est attribuable à la présence d'acide
phytique et de tannins dans les végétaux. La vitamine C et le
fer héminique améliorent l'absorption du fer non héminique.
|
Le fer est un oligo-élément, c'est-à-dire qu'on le trouve à l'état de
trace dans l'organisme. Ainsi, le corps d'un homme de 70 kg en
renferme environ 4 g et celui d'une femme de 60 kg, 2,5 g.
Il est principalement absorbé dans l'intestin grêle.
Le fer est présent dans l'hémoglobine des globules rouges qui
transportent l'oxygène vers toutes les cellules. Il est aussi présent dans
la myoglobine, une substance semblable à l'hémoglobine, qui aide les
muscles à mettre de l'oxygène en réserve. Le fer est essentiel à la
production de l'adénosine triphosphate (ATP), source première de l'énergie
corporelle. Il participe à plusieurs processus physiologiques vitaux,
comme la régulation de la croissance des cellules et de leur
différenciation.
L'organisme ne peut synthétiser le fer et doit donc le puiser dans les
aliments. La nature étant bien faite, lorsque les réserves de fer de
l'organisme diminuent, son taux d'absorption augmente. En revanche,
lorsqu'elles sont élevées, l'absorption baisse, ce qui exerce un effet
protecteur contre les effets toxiques d'un excès de fer dans l'organisme.
Bien que la carence en fer soit l'une des plus répandues dans le monde,
depuis quelques années, l'excès de fer dans l'organisme retient également
l'attention des chercheurs. Le corps humain possède peu de mécanismes
d'élimination de cet oligo-élément, si bien qu'il s'accumule facilement.
Or, un excès de fer pourrait être associé à la prévalence de certaines
maladies (voir la section Recherches ci-dessous).
Sources alimentaires
La viande rouge, la volaille, le poisson et les fruits de mer
renferment du fer à la fois héminique et non héminique tandis que les
fruits séchés, la mélasse, les grains entiers, les légumineuses, les
légumes verts, les noix et les graines renferment uniquement du fer non
héminique. Aux États-Unis et au Canada, certains produits raffinés comme
la farine de blé, les céréales à déjeuner, le riz précuit et les pâtes
alimentaires sont enrichis en fer non héminique. Notez que les produits
laitiers contiennent très peu de fer et, de plus, le calcium qu'ils
contiennent concurrence le fer et pourrait nuire à son absorption.
Aliment |
Portion |
Teneur en fer |
Fer héminique |
Palourdes en conserve |
85 g |
23,6 mg |
Palourdes bouillies |
60 g (5 grosses) |
16,8 mg |
Foie de poulet cuit |
74 g |
6,3 mg |
Foie de boeuf cuit |
85 g |
5,3 mg |
Rôti de boeuf (palette) |
88 g |
3,1 mg |
Dinde hachée cuite |
82 g |
1,6 mg |
Sardines en conserve (Atlantique) |
48 g (4) |
1,4 mg |
Fer non héminique |
Tofu |
115 g |
6,2 mg |
Graines de citrouilles écalées |
30 g |
4,5 mg |
Fèves de soya cuites |
125 ml |
4,5 mg |
Fèves blanches en conserve* |
125 ml |
4,1 mg |
Mélasse noire |
1 c. à soupe |
3,6 mg |
Lentilles bouillies |
125 ml |
3,5 mg |
Épinards bouillis |
125 ml |
3,4 mg |
Pomme de terre au four avec sa pelure |
202 g (1 grosse) |
2,7 mg |
Pâte de tomate |
75 ml |
2,5 mg |
Source :Valeur nutritive de quelques
aliments usuels, Direction générale de la protection de la santé,
Santé Canada, 1999.
Carence
Il existe trois niveaux de carence :
- 1. Les réserves en fer (taux de ferritine) sont basses, mais
l'apport en fer est suffisant.
- 2. L'apport en fer est suffisamment bas pour nuire à la formation
des globules rouges (le corps puise dans ses réserves), mais pas assez
pour que l'anémie soit mesurable.
- 3. Anémie ferriprive. La quantité de fer dans le sang est
insuffisante pour contribuer à la formation des globules rouges. À ce
stade, ces derniers sont plus petits que la normale et leur teneur en
hémoglobine est réduite, ce qui diminue la fourniture d'oxygène aux
tissus. L'anémie ferriprive est diagnostiquée par la mesure du taux de
ferritine et du taux d'hémoglobine.
Les symptômes de l'anémie ferriprive comprennent la fatigue, la pâleur
du teint, un rythme cardiaque rapide, des palpitations, une respiration
rapide à l'effort, une diminution des performances intellectuelles, un
développement cognitif lent durant l'enfance, une difficulté à maintenir
une température corporelle normale et un affaiblissement de la fonction
immunitaire.
Les personnes suivantes sont à risque de carence :
- les femmes en âge de procréer, surtout celles dont les menstruations
sont très abondantes, car il y a perte de fer dans le sang menstruel;
- les femmes enceintes;
- les adolescentes;
- les enfants en croissance, notamment de six mois à quatre ans;
- les personnes souffrant d'insuffisance rénale, surtout celles sous
dialyse;
- les personnes souffrant de maladies entraînant une malabsorption du
fer ou une perte de sang chronique : maladies inflammatoires ou
allergiques de l'intestin (maladie de Crohn ou maladie coeliaque, par
exemple), polypes bénins, ulcères;
- les personnes végétariennes, surtout si elles ne consomment aucun
produit de source animale (régime végétalien); ce point ne fait
cependant pas l'unanimité;
- les athlètes qui s'entraînent de façon intensive, particulièrement
les femmes;
- l'anémie peut aussi être causée par un manque d'acide folique
(anémie mégaloblastique) ou de vitamine B12 (anémie
pernicieuse).
Est-ce que donner du sang peut causer une carence en
fer?
On estime que 450 ml de sang (la quantité généralement
prélevée durant un don de sang) contiennent de 200 mg à
250 mg de fer. Sachant que de nombreux donneurs réguliers
souffrent d'une carence en fer, des chercheurs allemands ont cherché
à savoir quel dosage de supplémentation permettrait de la prévenir.
Au cours de leur essai à double insu publié en 2004 et mené
auprès de 526 sujets qui donnaient régulièrement de leur sang,
ils ont constaté qu'un supplément de fer de 20 mg par jour
suffisait à combler les pertes encourues à la suite de deux dons de
sang en six mois pour les femmes et de trois dons pour les
hommes1. Notez qu'il s'agissait de donneurs
réguliers : donner du sang deux ou trois fois par année ne
nécessite pas de supplémentation en fer. Par ailleurs, des études
épidémiologiques ont établi un lien entre les dons de sang réguliers
et une diminution du risque d'infarctus, d'angine de poitrine et
d'accident vasculaire cérébral, principalement chez les
hommes2-4. |
Historique
En 1867, un chimiste français a mené des expériences qui ont
démontré que le fer était essentiel à la santé humaine. Au
XXe siècle, l'usage des suppléments de fer s'est répandu
pour combattre la carence, notamment chez les femmes enceintes, de même
que chez les enfants en croissance. Cependant, au cours des
années 1990, des experts ont commencé à mettre en garde contre
l'usage intempestif des suppléments de fer qui, croit-on, pourraient être
nocifs à certains égards (voir la section Recherches ci-dessous).
Selon l'Organisation
mondiale de la Santé, la carence en fer est le trouble nutritionnel le
plus répandu dans le monde, principalement dans les pays en voie de
développement. Jusqu'à 80 % de la population mondiale serait en
carence et 30 % souffrirait d'anémie.
Recherches
Amélioration
des performances sportives. L'exercice intense peut causer une
élimination accrue du fer et entraîner une carence chez certains athlètes,
surtout chez les femmes5. Une déficience, même légère, peut
avoir pour effet d'empêcher une bonne adaptation à l'effort, ce qui
pourrait avoir un impact négatif sur les performances
athlétiques6. Les résultats de plusieurs essais menés sur de
petits groupes de sujets indiquent qu'une supplémentation en fer peut
améliorer les performances en cas de carence légère7-11. Les
résultats d'un essai préliminaire récent (18 sujets) indiquent
qu'une supplémentation en antioxydants (vitamine E, vitamine C
et bêtacarotène) durant trois mois pourrait protéger contre la diminution
du taux de fer associée à l'exercice intensif12.
Fatigue
chez les femmes carencées en fer. Des études effectuées au cours des
années 1960 et 1970 auprès d'adolescentes et de femmes ont donné
des résultats contradictoires au chapitre de la réduction de la
fatigue37. Depuis, deux essais ont donné des résultats
positifs37,38. Une autre étude a été menée auprès de
144 femmes souffrant de fatigue d'origine inconnue : la prise de
80 mg de fer durant quatre mois a été bénéfique, mais seulement chez
les participantes dont le taux de ferritine était faible ou près de la
limite normale (50 µg/l ou
moins)13.
Performances
intellectuelles chez les enfants et les adolescents. Selon plusieurs
études d'observation, une carence en fer nuit au développement normal et
aux facultés d'apprentissage chez les jeunes enfants14. Même
une carence légère peut avoir des effets négatifs. Par exemple, un essai à
double insu avec placebo a été mené aux États-Unis auprès de
81 adolescentes non anémiques, mais souffrant d'une légère carence en
fer : les résultats indiquent que la supplémentation a entraîné une
amélioration des performances cognitives15.
Les auteurs d'une méta-analyse portant sur 17 essais menés dans
des pays développés et en voie de développement ont conclu, en 2005,
que l'effet de la supplémentation sur les facultés intellectuelles était
modeste dans l'ensemble, que les enfants soient ou non carencés en
fer14. Cependant, ils ont constaté que chez les enfants
anémiques de plus de sept ans (4 essais,
1 655 sujets), la prise de suppléments de fer avait eu un effet
plus marqué que chez les sujets plus jeunes.
Les risques associés à un excès de fer
Au début des années 1990, des résultats d'études
épidémiologiques menées en Europe du Nord, notamment en Finlande,
indiquaient que l'excès de fer dans l'organisme était associé à une
augmentation de l'incidence de l'infarctus du myocarde. La
publication de ces résultats a lancé une polémique qui persiste
encore au sein de la communauté scientifique16. Les
résultats des nombreuses études épidémiologiques, essais cliniques
et méta-analyses publiées à ce jour ne permettent pas de tirer une
conclusion claire quant à l'impact réel des réserves corporelles de
fer sur les maladies cardiaques et les troubles
cardiovasculaires17-24. Cependant, les experts
s'entendent pour limiter la supplémentation en fer et de s'en tenir
aux apports nutritionnels recommandés25.
Il existe également des données préliminaires qui indiquent qu'un
excès de fer pourrait être associé à l'incidence du diabète de
type II26 et de certains cancers, notamment les
cancers du foie27 et du
côlon28,29. |
Le fer et la grossesse. La supplémentation en fer durant la
grossesse est une pratique courante en médecine classique et des experts
recommandent même de la systématiser et de commencer le traitement plus
tôt durant la grossesse pour prévenir une carence30. Cependant,
d'autres chercheurs et cliniciens ne sont pas convaincus de l'utilité de
cette supplémentation31,32, et certains recommandent de ne
prescrire du fer qu'aux femmes chez lesquelles on a diagnostiqué une
carence33.
En Grande-Bretagne, les autorités ont fixé le même apport nutritionnel
pour les femmes enceintes et pour les femmes adultes non enceintes, soit
15 mg, tandis qu'il est de 27 mg aux Canada et aux États-Unis.
Les experts britanniques considèrent en effet que l'absence de
menstruations et l'augmentation de l'absorption du fer compensent les
besoins accrus de la femme enceinte34. Des données
préliminaires indiquent qu'un excès de fer durant la grossesse pourrait
être néfaste pour la mère et pour l'enfant35,36. Il est donc
préférable d'être prudent, selon Jean-Yves Dionne, pharmacien, et de
donner de petits dosages (pas plus de 30 mg par jour) lorsque le
régime alimentaire est insuffisant pour combler les besoins en fer de la
femme enceinte.
Précautions
Attention
- On ne devrait entreprendre un programme de supplémentation en fer
que sous la surveillance d'un professionnel de la santé.
- Les autorités américaines et canadiennes ont fixé l'apport
maximal tolérable (AMT) en fer à 40 mg pour les jeunes
de 13 ans et moins, et à 45 mg pour les personnes de
14 ans et plus. L'AMT est la quantité quotidienne la plus élevée
qu'on peut prendre de façon continue sans risque probable de souffrir
d'effets indésirables.
- Tenir les suppléments de fer hors de la portée des enfants.
Chaque année au Canada et aux États-Unis, des enfants s'intoxiquent
parfois mortellement. La teneur en fer d'un contenant de multivitamines
et minéraux est suffisante pour intoxiquer gravement un enfant qui en
avalerait tout le contenu.
Contre-indications
- La supplémentation en fer peut aggraver un ulcère gastroduodénal
ainsi que les symptômes de la maladie de Crohn et de la colite
ulcéreuse.
- Les personnes souffrant de maladies ayant pour conséquence une
accumulation anormale du fer dans l'organisme (hémochromatose, maladie
microdrépanocytaire, polyglobulie) ne devraient jamais prendre de
suppléments de fer.
Effets indésirables
- La supplémentation en fer peut causer de l'irritation
gastro-intestinale, des douleurs abdominales, la constipation ou la
diarrhée, des nausées et des vomissements. La prise prolongée de fortes
doses peut provoquer une hémosidérose (maladie du sang fréquente chez
les travailleurs des mines de fer).
Interactions
Avec des plantes ou des suppléments
- On dit que plusieurs aliments ou boissons contribuent à diminuer
l'absorption du fer, notamment le café, le thé, le calcium, le vin
rouge, le blé entier et les phytates présents dans les légumes vert
foncé, dans les légumineuses et dans les pains non levés comme le pita.
Bien que ces avertissements soient fondés sur des bases théoriques
plausibles, leur pertinence clinique reste incertaine : seuls
quelques cas anecdotiques ont été rapportés, notamment chez des femmes
consommant beaucoup de thé.
Avec des médicaments
- Il est important d'aviser son professionnel de la santé lorsque l'on
prend des suppléments de fer, car ils interagissent avec de nombreux
médicaments, dont plusieurs antibiotiques, les bisphosphonates, les
anticacides, les anti-inflammatoires non stéroidiens, les médicaments
pour réduire les taux de lipides sanguins, les bloqueurs H2, les
inhibiteurs de la pompe à proton, la levodopa, etc. Prévoir un
intervalle de deux heures entre la prise de ces médicaments et celle de
suppléments de fer.
Sur les tablettes
- Le fer est commercialisé sous forme de sels (sulfate ferreux,
fumarate ferreux, gluconate ferreux, etc.) dont la teneur en fer
élémentaire varie. Au Canada, tous les suppléments de minéraux affichent
leur teneur en milligrammes de minéral élémentaire.
- Les suppléments de multivitamines contiennent généralement
18 mg de fer par dose. Certains fabricants offrent des suppléments
sans fer.
Sel* |
Teneur en fer élémentaire |
Furamate |
33 % |
Sulfate |
20 % |
Gluconate |
12 % |
Chélate de fer (PVH ou PAH)** |
10 % |
* Liste non exhaustive. ** La chélation
est un procédé de traitement qui vise à faciliter l'absorption et
l'élimination des minéraux dans les suppléments qui en contiennent.
PVH : protéine végétale hydrolysée. PAH : protéine
animale hydrolysée.

|
Réviseur : Charles Ramassamy,
professeur-chercheur, INRS-Institut Armand-Frappier. |
Recherche et rédaction : Pierre
Lefrançois et Françoise Ruby, avec la collaboration de Jean-Yves
Dionne, pharmacien. |
Mise à jour : le 5 avril
2006 |
Références
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